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A PROPOS DES FEMMES
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30 mars 2010

Mythes justificatifs de la violence masculine

Ce texte passe en revue les idées reçues sur la violence  masculine et sur les femmes battues. L’ensemble de ces idées reçues  et des rumeurs qui circulent forment un tout cohérent que l’on peut  qualifier de mythe. Avec un peu d’observation, on peut y voir une  espèce de tribunal. D’un côté la défense : elle vise à expliquer que  les hommes ne sont pas vraiment coupables des violences que subissent  les femmes ; de l’autre, le procureur qui explique pourquoi les  femmes sont responsables des violences qu’elles subissent.

Les mythes de la violence

Ce mythe dit : la violence est exceptionnelle, elle est l’œuvre de  fous, de monstres, d’hommes alcooliques qui appartiennent aux milieux  populaires. Ou bien concernant les femmes violentées, que les  victimes, consciemment ou non, provoquent la violence en « cherchant   » leur mari, qu’elles l’acceptent ou aiment ça. En insistant sur les  coups donnés ou subis, le mythe ne retient que la partie émergée de  l’iceberg, et permet d’occulter le fait qu’il existe un continuum de  violences (verbales, psychologiques, économiques) qui sont aussi très  destructrices et qui, si elles accompagnent habituellement les  violences physiques, peuvent exister indépendamment d’elles et donc  ne pas être reconnues comme violences. Faire constamment des  remarques blessantes ou des critiques non fondées, couper la parole,  se présenter comme celui qui sait et détient la vérité, inférioriser  l’autre, ne pas l’entendre, ne pas lui répondre, lui dicter son  comportement, ses amis, ses actions, refuser d’exprimer ses émotions,  le faire passer pour stupide ou hystérique, l’intimider et lui faire  du chantage affectif de sorte qu’il va toujours faire ce que vous  voulez pour éviter une explosion, vérifier toutes ses dépenses, etc  etc ; tous ces comportements utilisés systématiquement sont des  formes de violence. Le mythe n’explique pas, ou peu, les conditions  sociales dans lesquelles survient la violence domestique ; en fait, il  est construit pour occulter les causes sociales et culturelles de la  violence. Pour cela, il insiste sur les explications psychologiques  individuelles et fait de chaque cas un cas particulier. Le mythe sert  aussi à nier l’ampleur du phénomène et, en ne proposant que de  fausses explications à ce problème, il empêche que l’on s’attaque à  ses causes réelles et que les hommes et les femmes concernées  puissent vraiment changer. Mais il sert aussi à rassurer puisque, en  faisant le portrait robot de l’homme violent (alcoolique, déséquilibré, socialement marginal ou défavorisé, etc.) et de la  femme battue (masochiste, passive, peu éduquée etc.), il nous permet  de penser : « la violence, c’est exceptionnel et c’est les autres ;  je ne suis pas concerné(e) ». On aurait pu intituler ce texte « liste  des trucs disponibles sur le marché de la déresponsabilisation » tant  il est vrai que l’ensemble des éléments du mythe, l’ensemble des  arguments de la défense ou du procureur, déresponsabilisent les  principaux responsables : les hommes violents. Les données à partir  desquelles ce texte est établi sont le fruit de plusieurs années de  recherches et d’écoute d’hommes violents et de femmes violentées  effectuées par le sociologue Daniel Welzer-Lang. Ces constats  empiriques sont corroborés par l’ensemble des chercheurs/ses qui se  sont penché(e)s sur la question  .

LA PLAIDOIRIE DE LA DEFENSE

L’homme violent provient de milieux populaires, modestes ou  défavorisés

Les témoignages prouvent que cette affirmation est fausse. On trouve  des hommes violents dans tous les milieux, sans qu’il soit possible  de déterminer d’après nos connaissances actuelles, si certains  milieux sont plus touchés que d’autres. L’hypothèse la plus  vraisemblable est que les violences subies par une femme sont  proportionnelles à son degré de soumission économique et/ou  culturelle à son mari ou compagnon ; ce n’est pas une spécificité  liée à un groupe social particulier. Attention aussi à la façon dont  les témoignages sont recueillis : dans un département du centre de la  France, pour effectuer une enquête visant à déterminer qui sont les  femmes battues (et non les hommes violents), on s’est adressé aux  services sociaux pour qu’ils compilent leurs données sur la question.  Ces statistiques étaient donc établies uniquement à partir des femmes  ayant eu recours à des assistantes sociales, ce qui exclut de fait  les femmes de certains milieux sociaux. D’après les recherches de  Daniel Welzer-Lang, le point commun à tous les hommes violents... c’est  qu’ils sont des hommes ! Il a rencontré des hommes violents chez les  ouvriers, les cadres sups, les médecins, les professeurs d’universités, les techniciens, les enseignants, les gens de droite  et de gauche, les écologistes, et même les « non-violents ».

Ce que disent les gens qui prétendent désigner les milieux les plus  touchés, c’est que la violence, c’est toujours chez les autres. En  fait, sur la base de l’Enquête sur les violences faites aux femmes  réalisée pour le Secrétariat au droits des femmes, une femme sur 10  révèle être victime de violences conjugales au moment de l’enquête ;  vous avez donc certainement dans votre entourage des hommes violents  et des femmes battues  .

L’homme violent est un alcoolique

L’association violence/alcool est un leitmotiv ; elle est parfois  inventée et utilisée en Cour d’assises comme circonstance atténuante.  En fait, les témoignages montrent que l’association systématique  violence/alcoolisme ne tient pas : beaucoup d’hommes ne boivent pas et  ne sont pas sous l’influence de l’alcool quand ils frappent ;  d’autres expliquent qu’ils boivent pour se donner le courage de  frapper. Les statistiques sur les centres pour hommes violents sont  variables. En tout cas, on peut dire qu’un pourcentage important  d’hommes violents ne sont pas alcooliques, donc l’alcool ne peut pas  être en soi la cause des violences.

Par contre, on peut dire que le fait qu’un homme boive pour se donner  le courage d’exprimer ses sentiments et se remonter le moral et croie  avoir le droit de frapper ses proches sont deux comportements  également liés à une adhésion consciente ou inconsciente aux  stéréotypes masculins : la croyance que la virilité est associée à  l’alcool et le fait que la force se manifeste par la violence envers  ceux qui sont moins forts.

Vouloir expliquer la violence par l’alcoolisme rassure : il suffirait  alors de supprimer l’alcool pour rendre l’homme non-violent. Dans les  faits, cela ne marche pas comme ça : des hommes ayant subi une cure de  désintoxication continuent leurs violences. Par ailleurs,  l’explication de la violence par l’alcool permet à certains hommes  violents de se présenter comme irresponsables : « lorsque je tape, ce  n’est pas moi qui agit, c’est l’alcool ! »

Mais ces hommes savent qu’ils vont frapper s’ils boivent ; ils  choisissent de boire pour se libérer des blocages qui les empêchent  de frapper. Le problème fondamental n’est pas l’alcool, c’est le fait  qu’ils s’autorisent à frapper leurs proches. A noter que les  violences masculines sont présentes dans des cultures où l’alcool est  inconnu ou très peu répandu.

L’homme violent est un fou/un monstre

Rappelons que, sur la base du nombre de femmes qui ont été concernées  par la violence masculine au moins une fois au cours de leur vie, il  y a environ 2 millions d’hommes violents en France . Peut-on dire  pour autant qu’il y ait 2 millions d’hommes fous ou monstrueux ? La  plupart des hommes violents ne sont ni malades mentaux ni monstrueux ;  certains hommes sont fous et violents mais beaucoup de fous ne sont  pas violents.

D’où vient cette association entre folie et violence ? Tout d’abord,  une certaine presse de caniveau fait ses choux-gras de la publication  d’articles sur des histoires de violence et de sexe ; ces journaux  font fréquemment leur page de couverture sur des tueurs d’enfants ou  de femmes (avec des photos d’hommes ayant l’air de malades mentaux  mais qui, ayant passé 48 heures en garde à vue, n’aurait pas un air  inquiétant ?). Ces journaux créent une association homme violent =  assassin et/ou fou. Bien que 400 femmes par an périssent sous les  coups de leur compagnon en France, la vaste majorité des auteurs de  violences domestiques ne sont pas des meurtriers

La deuxième raison de cette association est le rôle joué par les psys  dans la compréhension judiciaire et sociale de la violence. A qui  fait-on appel pour parler des hommes violents au tribunal ? A des  psys. Qui convoque-t-on dans la presse ou à la télé pour donner une  explication autorisée de ces comportements ? Des psys. Que la  personne accusée ou concernée soit vraiment déclarée malade mentale  ou pas, ce que le grand public retient, c’est que la violence  concerne les psys.. Donc qu’elle réfère plus ou moins directement à  la folie.

Personne ne conteste l’utilité des psys ; ce qui est contestable,  c’est l’ambition des approches psy d’expliquer l’ensemble du social à  travers la seule lunette du cas individuel. Or quand un cas  individuel est multiplié par 2 millions, c’est un problème social.  Dans le cas des hommes violents, on fait souvent appel aux psys pour  confirmer de leur science les représentations sociales qui nous  rassurent : la violence est exceptionnelle ; elle ne nous concerne  pas, car nous ne sommes ni des fous ni des monstres. L’association  violence-folie est fausse et déresponsabilise les hommes violents.  L’homme qui bat sa femme sait bien qu’il n’est ni fou ni monstre ; de  plus, en dehors de sa famille, il est considéré généralement comme  bon père-bon époux-bon collègue. Ne coïncidant pas avec l’image  stéréotypique de l’homme violent, il ne pourra pas prendre conscience  de son problème et n’envisagera pas de suivre une rééducation.

Ce ne sont pas des explications psychologiques individuelles qui  expliquent la violence des hommes mais bel et bien des raisons  sociales, notamment les privilèges qu’apportent le pouvoir et le  contrôle exercés sur ses proches. C’est un contresens de considérer  la violence masculine envers les femmes comme une exception  individuelle : il s’agit d’une norme culturelle répandue autrefois  dans nombre de cultures et encore acceptée maintenant dans certaines   : rappelons que des religions reconnaissent expressément aux maris le  droit de battre leur femmes indociles  , que les juristes français  du 18ème siècle reconnaissaient ce même droit aux maris dans le même  cas et que ce droit fondamental du mari sur la femme est encore  inscrit dans le droit civil de certains pays  .

L’homme violent : un individu de caractère emporté qui succombe à  des poussées de colère et perd facilement son contrôle.

Certains des hommes qui battent leur femme peuvent être plus coléreux  que d’autres mais il est à remarquer qu’ils choisissent  d’extérioriser leur colère par la violence seulement avec leur femmes  et/ou leurs enfants, c’est-à-dire sur ceux sur qui ils pensent avoir  autorité. Daniel Welzer-Lang cite le cas d’un homme violent qui se  plaignait du stress et de la frustration qu’il subissait au travail  et de la colère qu’il en éprouvait.

DWL : « Et vous frappez aussi, au travail, quand vous vous mettez en colère ? »

Victor D. « Ben non, là-bas, ça serait le conseil de discipline  direct ; ça rigole pas. »

L’homme violent n’est pas un homme qui perd son contrôle, c’est un  homme qui veut garder le contrôle... sur ses proches. Les hommes  violents rendent souvent compte de leurs épisodes de violence en ces  termes ; « je voulais lui faire comprendre.. ; je voulais remettre  les pendules à l’heure.. ;je voulais qu’elle se rende compte...je  voulais la faire plier ». Il ne supportent pas la contradiction,  toute remise en cause ou essai de partage du pouvoir masculin, toute  revendication d’autonomie aussi légère qu’elle soit, se transforme  pour l’homme en provocation à la violence. .L’homme violent, par la  violence, rappelle qui a le pouvoir.

L’homme violent a une double personnalité : c’est un Dr. Jeckyll et  Mr. Hyde.

En dehors des périodes de violence, c’est un homme gentil, un père  attentif... donc il a une double personnalité, pensent certains femmes  de leurs maris violents. Non, en général, les hommes violents n’ont  pas une double personnalité : ce sont des hommes qui cherchent à  contrôler leur entourage et ils peuvent utiliser différents moyens  pour exercer ce contrôle : les cadeaux, les promesses, l’attention  prodiguée, la manipulation et la flatterie sont d’autres façons de  subjuguer leurs proches et de les garder en dépendance. Alterner les  coups et les caresses, la gentillesse et la dureté est une technique  de contrôle psychologique éprouvée. Par ailleurs, les spécialistes  des hommes violents reconnaissent que ceux-ci (et leurs femmes)  traversent des phases successives apparemment très différentes qui  cependant, sont toutes parties intégrantes du cycle de la violence :

1) Le quotidien du couple avec stress, tensions et contrôle débouche  sur 2) les violences qui sont suivies de 3) culpabilité, excuses et  promesses de s’amender, qui produisent une période de 4) lune de miel  suivie de retour au quotidien du 1) etc.

L’homme violent : un ex-enfant battu ?

Certains des hommes violents accueillis dans des centres rapportent  avoir subi des violences dans l’enfance ; d’autres non. Le fait  d’avoir vu son père frapper sa mère ou d’avoir été frappé soi-même  peut créer la notion qu’il est normal d’utiliser la violence quand on  est le plus fort. Mais elle produit aussi l’effet inverse ; certains  enfants maltraités réagissent par un rejet de la violence, en  particulier dans leur vie familiale.

L’ACTE D’ACCUSATION

Ce sont les femmes qui apprennent la violence aux hommes

Cet argument prend différentes formes : tout d’abord, ce sont les  mères qui tolèrent la violence chez leurs enfants mâles, ou qui par  les claques ou les fessées, leur enseignent la violence. Haro sur les  mères ! Oubliés le rôle du père dans l’éducation de l’enfant (ou son  abandon), le conditionnement à la virilité qui commence dans la cour  de récréation, continue à l’armée et sur les terrains de sport. Si un  enfant tourne mal, c’est la faute de la mère, c’est bien connu. Le  plus grave est que cet argument est fréquemment repris par les  alliées inconscientes du machisme, ces femmes qui veulent toujours  jouer à la maman ou à l’assistante sociale avec les hommes.

Ce sont les femmes qui provoquent la violence

Pour le commun des mortels, il y a des femmes pénibles, des mégères  hargneuses qui « cherchent les coups ». Ces propos décrivent souvent  des femmes aigries par des années de tyrannie conjugale et d’abus  divers ; ces femmes ont pris l’habitude de lutter contre la tyrannie  domestique en criant ou en « faisant la gueule ». Une réflexion du  type « tu as oublié de sortir la poubelle » ou un repas servi en  retard seront considérés par les maris qui arrivent à la maison pour  mettre les pieds sous la table comme une provocation à la violence.  Dire d’une femme qu’elle cherche les coups, c’est lui reprocher de ne  pas avoir intégré les rapports dominant-dominé et/ou de refuser de  s’y soumettre, de ne pas avoir accepté le fait que toute contrariété  peut déclencher la violence masculine et de refuser d’abdiquer toute  expression d’autonomie ou de volonté personnelle. A noter que toutes  choses et son contraire peuvent déclencher les coups du mari violent :  si elle ne veut pas faire l’amour quand il le souhaite ou si elle lui  demande d’exprimer son affection à contre-temps, si elle parle quand  il veut le silence ou si elle se tait quand il veut parler, si elle  ne s’occupe pas assez de lui ou trop, etc.

Elles aiment ça

Quel que soit le procureur qui énonce cette sentence, on est frappé  par le ton particulier de la voix utilisé : il insinue, il fait appel  à de vieux souvenirs, à une solidarité/connaissance concernant tous  les hommes.

Elles aiment quoi, les femmes ? Et chacun de sourire, le sous-entendu  est bien évidemment sexuel. Cet énoncé est insidieux et péremptoire.  Insidieux, car ils sous-entend que la dénonciation des violences  domestiques est fausse et sans objet. Plus encore, que les femmes qui  protestent contre les violences sont soit des menteuses soit des  femmes qui ne connaissent pas la vraie sexualité épanouie où violence  domestique, violences sexuelles et sexualité forte sont mêlées. On  n’est pas loin des accusations de « mal baisées » lancées contre les  féministes des années 70.

Cette affirmation est péremptoire car elle laisse supposer que  l’homme sait mieux que les femmes ce qui est bon pour elles, quels  que soient leurs propos ou leurs dénégations. C’est la même chose  pour le viol : l’homme, le vrai, sait ce qui est bon pour ses  proches, il sait ce que veulent les femmes. Quitte à les forcer pour  le leur faire découvrir. Quand le procureur dit « elles aiment ça »,  il s’adresse aux hommes. Il leur dit : n’écoutez pas ce qu’elles  disent, surtout si elles disent non. Nous, les vrais hommes, quand  nous les battons (ou violons) , nous révélons aux femmes leur vraie  nature de femme. » C’est un argument de dominant qui parle aux autres  dominants en niant la véracité de la parole des femmes.

Il y a aussi des hommes battus

Il y en a très peu, et les violences dont ils sont l’objet sont  souvent la contre-attaque de femmes excédées par les brutalités  subies. La violence est sexué - masculine - et elle est  essentiellement à sens unique dans le couple : de l’homme vers la femme. Vouloir symétriser hommes battus et femmes battues correspond  à une volonté de nier la nature masculine de la violence domestique. C’est celui qui a le pouvoir qui exerce la violence.

Ce triste tribunal social s’efforce de déresponsabiliser les hommes  violents, de leur trouver des excuses ou des raisons individuelles  qui justifient leurs violences, et ce sont les femmes qui se  retrouvent au banc des accusées. La fonction de ce mythe est d’abord  un rôle d’occultation de la domination masculine, véritable cause de  la violences des hommes. Tout se passe comme si l’on voulait bien  défendre l’enfant ou la femme mais sans jamais remettre en cause le  système de domination masculine et en protégeant prioritairement les  hommes.

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Commentaires
M
Si nous les écoutons ce sont eux les victimes. <br /> Victimes du stress au travail, victimes d'une enfance difficile, victimes de ceci et de cela...<br /> <br /> Mais comment peut-on être aussi LÂCHE ?<br /> <br /> Ils n'ont aucune excuse !<br /> <br /> Combien de femmes mourront encore ? Combien d'enfants pleureront leur mère ?<br /> <br /> Qu’attendent les hautes institutions de notre pays ?<br /> <br /> Et oui parce que ils, elles, nous attendons que cela arrive. Il faut que cela arrive pour constater pour poursuivre pour interpeller.<br /> <br /> Mais de qui ce moque t'on ?<br /> <br /> C'EST IGNOBLE !<br /> <br /> IGNOBLE de la part des familles, des voisins, des institutions.<br /> Ignoble de savoir et de ne rien faire !<br /> Ignoble d'attendre que pour changer les lois alors que lorsqu'il s'agit d'ISF OU DE TAXES ON s démène pour accélérer le processus.<br /> <br /> HONTE à TOUS. <br /> QUE LES VIOLENCES SOIENT PHYSIQUES OU PSYCHOLOGIQUES HONTE A TOUS CEUX QUI NE FONT RIEN POUR LES CONTRECARRERS ET LES PUNIR.<br /> <br /> J'assume tout à fait mes écrits et aux " biens pensants " de nos hautes institutions:<br /> <br /> " PENSEZ-Y ENTRE DEUX BRUNCHS "
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